Sur les routes, la principale cause de mortalité est l’excès de vitesse, et c’est pour cela que l’État est très strict concernant cette infraction. En plus de punir sévèrement les automobilistes pris pour excès de vitesse, le gouvernement ne cesse de multiplier le nombre de radars et autres dispositifs. Ces derniers se déclenchent automatiquement en cas d’excès de vitesse et relève la vitesse du véhicule concerné ainsi que sa plaque d’immatriculation.
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Les radars de vitesse sur le territoire français
En France, on trouve différentes sortes de radars pour améliorer la sécurité routière. Il y a les radars mobiles, fixes, lasers, tronçons… En tout, on compte actuellement près de 4.500 radars tout confondus. Ils sont éparpillés sur les zones sensibles où sont recensés la plupart des accidents de la route. Généralement, on les trouve au niveau des ronds-points, des entrées et des sorties de villes, des stations de services, des péages ainsi que des aires de repos. Pour information, il n’y aucune obligation légale à annoncer la présence de ces radars. Toutefois, certains panneaux de signalisation indiquent l’existence de radars fixes. Quoi qu’il en soit, selon cet avocat excès de vitesse Marseille, cette infraction est passible d’une amende et d’un retrait de points du permis de conduire. Suivant la gravité de cette infraction, cela peut aller jusqu’à la suspension du permis de 3 ans, à la confiscation du véhicule ainsi qu’à une peine de prison de 3 ans.
Les diverses radars en France
Sur le territoire français, il y a des radars fixes, des radars mobiles (autonomes) et des radars déplaçables (voitures embarquées). Automatisés, les radars automatiques comme les radars tronçons, les radars de feu rouge ou les radars cabine traitent rapidement l’excès de vitesse de même que la réception de l’amende. Donc, quand un automobiliste est flashé, il reçoit la contravention sous 10 jours. Quant aux radars mobiles (radar double face, radar embarqué ou radar de chantier), le traitement de l’infraction est plus long. La contravention est reçue entre 2 semaines et 1 mois. D’autres types de radar dernière génération les complète. Le radar antibruit Méduse avec ses 4 micros et sa caméra à 360° est installé à 5 mètres du sol. Son objectif est de détecter les bruits importants donc, il n’est pas vraiment fait pour contrôler les excès de vitesse. Mais il est déjà utilisé dans certaines villes de France. Le radar Parifex Nano est capable de mesurer la vitesse des véhicules tout en verbalisant d’autres infractions du Code de la route.
Bon à savoir
Qu’importe le type de radar qui a constaté l’excès de vitesse, le numéro d’immatriculation du véhicule et les clichés pris par l’appareil numérique sont envoyés au CACIR (Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières). Toutefois, il y a une tolérance. La Sécurité routière offre le bénéfice du doute à l’automobiliste. En effet, la sensibilité des radars est de 5 % au-dessus de la vitesse maximale autorisée. À noter que la contravention est au nom du propriétaire du véhicule même si ce n’est pas lui qui était au volant au moment des faits. Mais il peut rétablir le tort en remplissant le formulaire de requête d’exonération avec la contravention et les coordonnées du conducteur.