Dans la ville de Nice, on compte déjà deux personnes contaminées par la dengue en seulement quelques jours. Selon l’Agence Régionale de la Santé (ARS), certain ces suspects ont été repérés et sont en cours d’investigation. Celle-ci emploie déjà le terme foyer. La question est donc de savoir : comment ces personnes ont attrapé cette maladie ?
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Où les malades ont-ils été infectés ?
D’après les recherches de l’ARS, les personnes infectées par cette maladie tropicale sont des autochtones qui se sont manifestement fait piquer sur le sol français par un moustique-tigre qui est porteur et vecteur de la maladie. Le premier cas a été effectivement enregistré dans la ville de Nice, plus précisément dans le quartier Pessicart, et c’est grâce aux interventions de lutte antivectorielle effectuées sur ce premier malade que l’on a pu identifier ce deuxième cas. C’est cela qui confirme la propagation du virus dans cette région.
Le fait est que ces premières personnes infectées ne se sont pas rendues en région tropicale pendant les 15 premiers jours avant le début des signes. Par conséquent, de nouveaux cas pourraient éventuellement être confirmés.
Quels sont les symptômes de la maladie ?
En effet, les signes de la maladie peuvent facilement être associés à ceux du corona virus. D’après l’ARS, près de 10 à 50 % des personnes contaminées peuvent présenter l’apparition brutale de fortes fièvres, des douleurs oculaires, articulaires et musculaires, la fatigue et les maux de tête. L’organisme y ajoute que la maladie est asymptomatique dans près de 50 à 90 % des cas de contaminations.
La maladie de la dengue est-elle mortelle ?
La maladie de la dengue existe sous une forme particulièrement sévère, la dengue grave. Celle-ci peut se manifester dans moins de 1 à 5 % des cas d’infections qui présentent les signaux. La dengue grave se caractérise par des hémorragies intempestives capables de mettre la vie du patient en péril. Les symptômes alarmants se manifestent après 2 à 7 jours de contraction et un retour à la normale de la température corporelle. À partir du 4e jour, une haute vigilance clinique est de mise.
Selon l’ARS, le traitement de la maladie est symptomatique et il n’y a pas de traitement spécifique contre le virus.
Quelles sont les mesures prises pour freiner la propagation de ce virus ?
L’Entente interdépartementale de démoustication a pour projet d’utiliser un produit capable de neutraliser les moustiques porteurs et vecteurs de la maladie ainsi que les larves dans la région où résident les cas infectés. Il est en effet important de limiter les milieux de prolifération de ces insectes, comme les eaux stagnantes. Ces différentes opérations ont été réalisées sur tous les lieux où les personnes infectées ont pu être piquées par le moustique-tigre, pour alerter en cas d’apparition d’un nouveau cas. Par ailleurs, un message a été envoyé à tous les médecins généralistes et hospitaliers, les laboratoires de villes et du département pour les informer et les sensibiliser.